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Top 10 des signes indiquant que vous êtes dans un restaurant japonais tenu en fait par des Chinois

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sushi

Crédits photo (creative commons) : avidd

Ceux qui ont eu l'occasion d'aller en Chine le savent : le pays affiche une richesse gastronomique impressionnante et c'est souvent avec frustration que l'on constate que les Chinois peinent à exporter leur savoir-faire en Europe. Du coup, beaucoup de restaurateurs chinois se tournent vers la cuisine japonaise, plus à la mode et plus facile à valoriser tant les gens sont de vrais pigeons dès qu'on leur propose des sushis. Mais avec un œil exercé, vous ferez vite la distinction entre un authentique restaurant nippon tenu par un chef élevé dans les montagnes sacrées de Dewa Sanzan et un établissement dirigé par M. Zhuang, ancien commerçant (briquets, nouilles instantanées et thé glacé en bouteille) et occasionnellement taxi dans la banlieue de Tianjin.

  1. C'est pas cher
    Certains restaurants japonais ont tendance à convertir leur tarifs de yen à euro en considérant que ça se vaut. Du coup, on fait le calcul du prix d'un saumon entier si on reconstituait l'animal en achetant plein de sashimi. Ouais, votre salaire ne suffirait peut-être pas. Le Chinois, pour sa part, trouve déplacé de vous vendre un demi bol de riz à 6 euros.
  2. Il y a une formule "à volonté"
    Le concept de "buffet" peine à pénétrer l'état insulaire nippon. Par contre, dans la région de Canton, on est assez fan de l'idée qui consiste à relever des défis aussi brillants que "je te parie que je peux avaler pour deux fois plus de poisson cru que ce que j'ai payé". Si vous trouvez des raviolis-vapeur sur le buffet, vous serez fixés.
  3. Le menu de base est à 18,80 euros
    Abondance de '8' ne nuit point comme on dit en Chine, et le chiffre porte-bonheur est mis à toutes les sauces, sur les plaques d'immatriculation et sur les étiquettes de prix. Les Japonais, globalement, s'en branlent, et préfèrent mettre le 1er menu à 19,90, c'est toujours ça de pris.
  4. Il est ouvert aux autres cultures gastronomiques asiatiques
    Votre restaurateur chinois n'a pas toutes les spécialités japonaises dans sa carte, pas d'Okonomiyaki ou de Kushikatsu, mais compense avec une relative ouverture d'esprit. Vous pourrez donc commander des Nems (Vietnam) des Samoussas (Inde) et une petite soupe Tom Yam (Thaïlande). Et si vous lui demandez un Falafel, il peut vous dépanner. Pour une pizza-reine, il y a un peu d'attente.
  5. Le patron ne parle pas japonais
    Donc inutile de claquer un "konichiwa" plein d’allégresse à M. Li en entrant, il est très probable que M. Li déteste les Japonais depuis sa plus tendre enfance et qu'il vous serve des sushis de la veille pour vous apprendre à faire les malins.
  6. ... lire la suite de ce top sur Topito

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