Dans les sombres affaires de financement illicite de partis politiques, le débat est souvent pollué par les gens qui disent "tous pourris" et qui ont la flemme d'essayer de comprendre et ceux qui disent que "pfiou... c'est très compliqué cette histoire" qui sont en général mouillés dans l'affaire. Surtout que dans le cas de Bygmalion, c'est relativement simple, ça se résume en quelques gifs :
- Quand Bygmalion, fondé par des proches de Jean-François Copé, est choisi pour l'organisation de la campagne de Nicolas Sarkozy
- Quand Le nombre de meetings de campagne prévus passe de 3 à 44
- Quand Nicolas Sarkozy dépose ses comptes de campagne pour en obtenir le remboursement
- Quand la Commission corrige les montants et rejette les comptes pour quelques centaines de milliers d'euros de dépassement. L'UMP n'est pas remboursé de ses frais de campagne.
- Quand il faut demander 11 millions d'euros aux militants, lancement du "Sarkothon"
- Quand les dettes sont épongées, et qu'on se dit que cette histoire est réglée
- Quand Bygmalion facture 638 038,10 euros pour un site internet de l'UMP qui en vaut 3000
- Quand Bygmalion facture 172 415,36 euros pour l'envoi d'une lettre d'information aux députés du parti
- Quand l'hébergement du site Internet coûte jusqu'à 22 000 euros pour un mois
- Quand Pierre Lellouche apprend qu'il est censé avoir touché 300 000 euros pour une conférence qu'il n'a jamais donnée sur un sujet qu'il ne connait pas du tout
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